Programme des sessions et atelier

Session 1 : Chasse, pêche et relations au sauvage

Animation : Laine Chanteloup

Les « mondes » de la pêche récréative en Côte d'Opale : des logiques plurielles de pratiques du milieu marin - Florian Lebreton, Hervé Flanquart et Christelle Audouit (Laboratoire TVES – Université de Lille et Université du Littoral Côté d’Opale)

Le « Pygmée » et les « Viandards » : une valence différentielle du capital d'autochtonie - Christophe Baticle (LEPD – Aix-Marseille Université) et Laurence Boutinot (Chercheure en socio-anthropologie - Département Environnement et sociétés – Cirad)

Chasse et ornithologie : deux passions conciliables ? Regard bourgeois sur la faune sauvage au tournant du XX° siècle - Isabelle Cellier (Atelier Histoire et Archéologie des Pays Lunellois et Melgoriens) et Claude Raynaud (UMR Archéologie des Sociétés Méditerranéennes - Université Paul-Valéry Montpellier 3)

Filmer la chasse à l’arc en France. Expérience sensorielle d’une quête paradoxale du sauvage – Antoine Souquet (Idemes – Aix-Marseille Université)

Wilderness et rewilding : des dispositifs qui interrogent les systèmes de valeurs attachés au sauvage en Europe – Alexandra Locquet (Ladyss – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Session 2 : Gestion des rencontres animales en espaces protégés

Animation : Marie Eveillard-Buchoux

La protection de la biodiversité marine dans les espaces protégés de Guadeloupe : un cocktail complexe de gestion technique, de règlementation et de concertation - Arnaud Bernard De Lajartre (Centre Jean Bodin – Université d’Angers), Caroline Rufin-Soler (TVES – Université du Littoral Côte d’Opale), Céline Chadenas (LETG – Université de Nantes) et Vincent Andreu-Boussut (Université du Maine)

La passe Sud de Fakarava (Polynésie française) : gérer et protéger un milieu fragile devenu « spot » de plongée sous-marine – Frédérique Jossinet (UMR Prodig – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)

Quand une tradition ancestrale devient une attraction touristique. Cas des charmeurs de serpents à Jamaa El Fna de Marrakech, Maroc – Laura Jannot (UMR ESO – Université d’Angers), Wafaa Benhsain (Lerma - Université Cadi Ayyad, Marrakech), Salima Salhi (UMR ESO – Université d’Angers / Lerma - Université Cadi Ayyad, Marrakech) Abdellah Bouazza (Laboratoire génie Géo-Bio-Environnement et Innovation - Université Ibn Zohr, Agadir)

Des crampons et des serres. Faire cohabiter la protection du gypaète barbu et la pratique de la cascade de glace dans le Parc National du Grand Paradis (Italie) - Chloé Vial-Pailler (Edytem – Université Savoie Mont Blanc)

Etre à la « bonne » place : expérience touristique d'observation de la faune un dispositif de maitrise des distances entre humains et animaux sauvages – Louis Defraiteur (Edytem – Université Savoie Mont Blanc)

Session 3 : Systèmes de valeurs et perceptions des pratiquants d’activités récréatives à l’égard des animaux

Animation : Laine Chanteloup

Entre chien et loup. Ethnographies des paysages de la peur des pratiquants d'activités récréatives en milieu alpin – Noémie Bailly et Stéphane Marpot (Edytem – Université Savoie Mont Blanc)

Une « balade contemplative » sans rien à voir ? Régimes de relations des visiteurs de la « réserve de vie sauvage » du Grand Barry (Drôme) – Salomé Dehaut (Pacte – Université Grenoble Alpes / Institut de géographie et durabilité – Université de Lausanne)

Pratiques sportives en montagne faune sauvage : le système de valeurs des pratiquant·es au cœur du rapport aux animaux - Léna Gruas (Labers – Université de Bretagne occidentale), Clémence Perrin-Malterre (Edytem – Université Savoie Mont Blanc) – Anne Loison (Leca – USMB)

L’humain récréatif et son bestiaire d’(in)désirables – Mikaël Chambru (Gresec – Université Grenoble Alpes) et Cécilia Claeys (Cresem – Université de Perpignan)

Session 4 : Gérer le sauvage : concilier pratiques territoriales et préservation des espèces   

Animation : Clémence Perrin-Malterre

Vers une plus grande prise en compte de la pêche de loisir dans la gestion de la pêche en mer - Christelle Audouit, Hervé Flanquart et Florian Lebreton (Laboratoire TVES – Université de Lille et Université du Littoral Côté d’Opale)

Trajectoires animales, trajectoires cynégétiques. Du sanglier gibier au sanglier administré – Carole Marin (UMR Passages – Université Bordeaux Montaigne) et Pablo Vajas (UMR DECOD – Ifremer)

Concilier activités d’élevage et vautours : une géographie politique de la controverse au défi de la sensibilisation et de l’éducation à l’environnement – Gaëlle Picon (ENS Lyon)

Le développement du trail dans les Hautes-Alpes : tension entre dynamisation territoriale et préservation de la nature – Nicolas Baptiste (LPED – Aix-Marseille Université), Aurélie Arnaud (Lieu, Aix-Marseille Université) et Cécilia Claeys (Cresem – Université de Perpignan)

Session 5 : Pratiques récréatives et animaux sauvages : mesures des effets pour une cohabitation apaisée

Animation : Mathieu Garel

Le mélange des activités humaines létales et nonlétales complexifie le comportement de tolérance au risque chez un herbivore de montagne - Nicolas Courbin (Leca – Université Savoie Mont Blanc), Mathieu Garel (OFB), Pascal Marchand (OFB), Antoine Duparc (Leca – Université Savoie Mont Blanc), Lucie Debeffe (CEFS-INRAE), Luca Börger (Swansea University) et Anne Loison (Leca – Université Savoie Mont Blanc).

Le safari-photo en Tanzanie : un exemple de cohabitation réussie entre tourisme et protection de la faune sauvage ? – Marc Girard (Ladec – ENS Lyon)

L'influence des activités récréatives et sportives sur la faune sauvage de montagne, une approche par segments de sentiers. Exemple dans le massif de Belledonne - Marie Eveillard-Buchoux (Géolab – Université de Limoges), Mathieu Garel (OFB), Laine Chanteloup (Université de Lausanne), Julien Dellier (Géolab - Université de Limoges), Pascal Marchand (OFB), Mathieu Beurier (OFB) et Carole Toigo (OFB)

Les domaines skiables en tant que laboratoires des effets du développement des loisirs en montagne. Analyse de l’impact de la pression touristique sur le comportement et la survie des populations de Tétras-lyre implantées en domaines skiables – Marc Montadert (OFB) et Jérôme Cavailhes (Parc national de la Vanoise)

Analyser les espaces de chevauchement entre activités humaines et faune sauvage par le prisme de la niche écologique - Perle Charlot, Isabelle Boulangeat et Björn Reineking (LESSEM - INRAe)

Atelier « Réensauvagement, le partage de l'espace entre activités de loisirs et faune sauvage sur le terrain »

Animation : Christelle Backache, Carole Birck et Marie Heuret (Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie)

Dans cet atelier, au-delà des concepts écologiques d'espaces vitaux et des études d'interactions Homme-faune, nous essaierons de comprendre pourquoi le partage de l'espace demande d'interroger les cosmologies liées non plus aux seuls écosystèmes mais aux socio-écosystèmes et à leur diversité d'habitants aussi bien humains et non-humains. A la tangente de questions plus classiques telles que le retour des grands prédateurs, la notion de réensauvagement appliquée aux itinéraires d'activités outdoor est encore peu explorée conceptuellement alors qu'elle donne lieu à des expériences de plus en plus nombreuses. La rencontre de cas pratiques et de cadres théoriques au travers d'un débat ouvert avec les participants devrait éclairer chacun sur les apports des deux mondes, scientifique et gestionnaires, à la coexistence Homme-Faune dans des milieux naturels inévitablement gérés.

Atelier « Rapaces et vol libre : comment cohabiter entre Objets Volants Identifiés ? »

Animation : Richard Cousin (Parc naturel régional du Massif des Bauges)

Naturalistes, gestionnaires et parapentistes œuvrent aujourd’hui conjointement pour une meilleure cohabitation entre rapaces rupestres et pratique du vol libre et vol à voile. Si la prise conscience écologique observée ces dernières années a permis une meilleure prise en compte des espèces et milieux sauvages, il aura fallu plusieurs décennies pour instaurer des lieux d’échanges, des outils et des partenariats qui restent à entretenir, consolider et améliorer. Cette table ronde propose de faire un état des lieux des actions menées grâce à une approche multi-partenariale et d’en identifier aussi les difficultés et contraintes rencontrées. Il propose également d’ouvrir le débat sur les enjeux de demain tels que 1/ la cohérence sur la thématique (espèces/échelle/acteurs/outils) 2/ l’évaluation des actions mises en œuvre et 3/ la reconnaissance de l’expertise et de la légitimité de chaque partie. La cohabitation entre activités de pleine nature et faune sauvage questionne la capacité d’accueil des espaces naturels dans un contexte de recherche de nature toujours grandissante par la population, question aujourd’hui au cœur des préoccupations des gestionnaires d’espaces naturels.